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II
Petite cigarette en or d’extrême été
Au bout de quoi le monde flanche,
À cause de ton feu mon être est tourmenté
Par un songe de ma peau blanche.
Loin d’ici, des drapés sur des visages bruns,
Des jours les plus chauds de la terre,
Des pâmoisons de fleurs couveuses de parfums,
J’ai rêvé de rhum solitaire.
Parce que les regards humains qui me voyaient
Ne pouvaient pas voir mes merveilles,
J’ai voulu de grands soirs marins qui louvoyaient
D’Anglais seul avec ses bouteilles,
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