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À la louange des Ports de mer

Vous vivez en mon cœur, ports de mer, ports de mer
Arrondis et calmés devant le large amer.

Autour des paquebots arrêtés sur leurs quilles,
Cette odeur de goudron, d’ordure et de coquilles,

Cette odeur rude du départ et du retour,
Je la respire, sur vos quais, avec amour.

J’aime le clapotis qui berce et qui soulève
En vous, tant de reflets, de commerce et de rêve,


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