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Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/117

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Oiseau ! Oiseau ! la chambre est pleine de ta mort !
Elle déborde, elle a rempli toute la terre !
L’âme humaine sur toi se penche, funéraire,
Et te regarde et voit la douleur de son sort :

Car tes frêles sursauts mortuaires, d’avance
Lui montrent son suprême et seul vrai lendemain ;
Et c’est tout notre effort, toute notre arrogance,
Qui luttent pour mourir dans le creux de ma main.