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tendresses


Nous coucher, mollement au fond des chambres pleines
D’objets choisis et purs et d’accueillantes laines,

Et retourner ainsi des étés aux hivers,
Des roses du jardin aux flammes des feux clairs,

Graves et chérissant, moi ton profil d’ivoire,
Ton cœur d’enfant, ton rire inouï, ton grimoire,

Toi mes libres cheveux ruisselants d’ombre et d’or,
Mes songes, mon silence et mon âme du Nord…