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Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/171

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Ainsi, parfois, loin de l’âge présent,
Je suis à venir ou passée,
Et m’offre à toi, toute, comme un présent,
De mes orteils fardés à ma tête tressée,

Pour que tu goûtes seul le précieux délice
De cette heure où reluit mon sourire d’accueil,
Et qu’enfin, doucement, dans l’ombre tu me cueilles
Hors de mes robes, longue et blanche comme un lys.