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Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/199

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Comment ne plus savoir l’éternel appétit
D’exister, qui, partout, mange, boit, aime, essaime,
Et que l’automne est prête au printemps, elle-même,
Comme quelque femelle à faire son petit ?

Partir ! Partir !… Je veux secouer mes épaules !
Une automne amoureuse et meurtrie est en moi…
Ah ! marcher vers la neige infertile des pôles
Où l’amour crève enfin de silence et de froid !