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ENCORE LES BERGES


Les maisons avec leur secret frisson
D’existence interne et savante,
Les jardins ordonnés que l’été calme évente,
La blanche vie à l’unisson,

Cela ! ce bonheur tranquillement le nôtre,
Nous le lâchons par les beaux soirs,
Las du luxe, saisis du soudain désespoir
D’être à bout de tout, l’un et l’autre.

Les maisons avec leur secret frisson,
Nous les fermons pour cette berge
Qui sent bon et mauvais le foin et le poisson,
Et dont plus d’un feu rouge émerge.