Cette page a été validée par deux contributeurs.
101
l’hermine passant
ses, et nous craignons des scènes pénibles à la Quinteharde. C’est pourquoi nous sommes pressés de marier Bertrande qui, de cette façon, n’y sera pas mêlée. Nous songeons aussi à mettre Marie-Louise en pension pour la même raison. Et pourtant Marie-Louise est si jeune qu’elle comprendra moins que son aînée.
— Ah ! Ah ?… C’est cela ?… Mais Bertrande sera mariée aussi vite que vous voudrez, mademoiselle ! Au contraire !
— Eh bien !… Eh bien !…
— … Si toutefois elle consent !
— Là n’est pas la question !
— Comment ? Vous ne la consulteriez pas ?
— La consulter ?
Sa stupéfaction si sincère me mit une fois de plus sur les lèvres un « C’est monstrueux ! » Mais je gardai pour moi ce cri.