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Page:Delarue-Mardrus - L’hermine passant, 1938.djvu/117

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l’hermine passant

Je m’étais retournée pour de derniers signes. En un instant la distance grandie mit loin derrière nous les silhouettes agitant des mouchoirs. La prairie dévorée ne laissa du château qu’un profil anguleux dans des arbres ronds.

Mais je fus la seule à capter ces derniers vestiges de la Quinteharde. Droite et muette au côté de son mari, Bertrande n’avait même pas tourné la tête pour un coup d’œil de plus à sa maison natale, à ceux qui, sur le seuil, la regardaient partir.