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Rouen

vitrail ; dont les secrets sont perdus depuis le xviiie siècle.

Ils sont, ces vitraux, légendaires, racontant des vies de saints ; et leurs personnages envoûtés à l’étroit de leurs longues ogives continuent, si fragiles, à vivre depuis cinq ou six cents ans dans l’atmosphère diaphane et colorée où se déroulent, leurs prodigieuses biographies.

« Nous croirions superflu, remarque Jean. Lafond, d’insister sur cet ensemble iconographique unique en France, où les verrières légendaires sont si rares, si la vitrerie de, Saint-Ouen n’avait été méconnue par tous les auteurs qui ont écrit chez nous sur l’art du vitrail ».

Un nom illustre règne parmi ces joailleries fenestrales, celui d’Arnould de Nimègue, génie de la peinture sur verre à l’époque de la Renaissance.

Et nous sortons des méandres de Saint-Ouen éblouis par tant de chimériques lumières, et bien étonnés de retrouver dehors le jour tout simple du soleil.