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Le Passé Religieux

surtout, la lourdeur des motifs, qui seraient plutôt flamands).

À l’intérieur, où les effets d’obscurité sont si bien ménagés et la brûlure polychrome des vitraux si particulièrement impressionnante :

Les boiseries Renaissance des orgues, et leur escalier tournant de pierre flamboyante, ancien jubé coupé pour cette destination imprévue.

Il y a tant à voir dans cette église surchargée qu’on en reste étourdi d’abord, ne sachant plus que choisir. Et l’on en sort, après la Cathédrale et Saint-Ouen, avec l’idée qu’on vient, en un seul jour, de visiter trois villes.

L’aître Saint-Maclou fait partie de cette troisième visite, évidemment. C’est une grande cour entourée de cloîtres à galandages, et qui fut un cimetière et même un charnier.

La renommée a rendu fameuse sa danse macabre, une suite de sujets sculptés, chacun isolé sur son socle, et représentant la Mort aux prises avec toutes les catégories d’humanités ; mais il faut beaucoup de bonne volonté pour discerner quelque chose à ces groupes terriblement mutilés.

Reste parfaitement lisible la frise légère qui