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XV

Vers le milieu de juillet, M.  et Mme Jules Lauderin vinrent, comme ils faisaient souvent, passer quelque temps chez leur frère et beau-frère, ils devaient apporter en grande partie le trousseau de la fiancée, commandé dans leur magasin des Ternes. Les mesures pour la robe de mariée, destinée à éblouir la ville, seraient prises pendant ce séjour. Et les deux commerçants referaient le voyage en septembre, pour assister aux noces.

Cette arrivée, ces apprêts, surexcitaient la famille de Ludivine, et aussi son fiancé. Le quartier potinait. Seule, la jeune fille restait indifférente, du moins en apparence, car, intérieurement, c’était la grande angoisse.