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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/127

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Il faut que l’influence acquise par le clergé par tant de siècles de bienfaits soit annulée : et il est chassé de toutes les positions qu’il occupait, de tous les conseils où il pouvait faire entendre sa voix. Il faudrait que les sources du sacerdoce se tarissent : de là la loi du recrutement des ecclésiastiques. Il faudrait que l’exercice du culte fût rendu impossible : de là la loi sur les Fabriques et ces sourdes menées de l’administration qui ont petit à petit enlevé à la paroisse et au diocèse la propriété des églises et des cathédrales, des cures et des évêchés, pour la transférer aux communes et à l’État. Il fallait enfin introduire le désordre dans la famille pour la détacher de l’Église : de là la loi du divorce et les encouragements donnés à la débauche sous toutes ses formes.

En même temps que l’œuvre, — « la grande œuvre de l’humanité », — comme dit l’Uni-

    réplique. Ici même, en France, lors de l’élection de M. l’abbé Gayraud, on a dû rétablir les principes de la théologie et du droit canon sur la nature des obligations que créent les vœux solennels de religion. Sur ce point, comme sur beaucoup d’autres, les Américanistes d’ici et de là-bas, s’ils ne s’entendent, agissent et parlent sous l’influence d’un même esprit.