donner le conseil de voter pour des candidats francs-maçons déclarés, de préférence à tels catholiques pratiquants ou hommes d’œuvres[1] ?
N’a-t-on point vu, au cours de cette même campagne, un prêtre, M. l’abbé Dabry, rédacteur d’un journal dirigé par un autre prêtre, M. l’abbé Garnier, y dire que « les récriminations purement catholiques doivent cesser, » que, « depuis vingt ans, aucune atteinte n’a été portée à la liberté essentielle de l’Église en France ? »
Ceux qui, depuis vingt ans, ont fait et appliquent les lois que nous rappelions plus haut, ont un suprême intérêt à ce que les organes écoutés des catholiques disent et répètent : « Depuis vingt ans, aucune atteinte n’a été portée à la liberté essentielle de l’Église ; » ou : « Tranquillisez-vous ! la politique libérale et le respect de la religion sont à l’ordre du jour. Vous n’avez rien à craindre : Brisson a un programme modéré[2]. »
Nous serions infini si nous voulions dire les mille moyens par lesquels la presse —