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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/146

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impression, qu’après tout la différence entre la religion catholique et le protestantisme n’est point si grande, voilà bien le modèle d’un parfait prêtre américain[1]. »

« De tout cela il résulte, ajoute ce correspondant, une étrange facilité des catholiques, d’entrer dans certaines sociétés secrètes qui, pour toute religion, n’offrent à leurs adeptes qu’un naturalisme un peu déguisé. »

Ce naturalisme ne fait-il point penser à l’Alliance-Israélite-Universelle et à ce qu’elle se propose d’obtenir ?

Grâce à Dieu, les choses sont loin d’en être arrivées à ce point en France.

Et cependant, quelques-uns parmi nous ne sont-ils point sur la voie qui y conduit ?

Un journal, pourtant bien indifférent aux choses religieuses, le Journal des Débats, parlait dans son numéro du 28 septembre 1895 de « certains prêtres qui sont à l’avant garde du clergé français » ; et voici ce qu’il en disait : « Ils croient que la tolérance est devenue une des vertus indispensables au christianisme pour l’accomplissement de sa mission sociale. C’est là sans doute une façon

  1. Voir aux Documents, N. XVIII.