Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/227

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points d’interrogation et d’exclamation dont l’ornementa l’Osservatore cattolico : « Par la suite des temps, les vrais principes de l’Évangile, de la théologie, du droit canonique se sont obscurcis (?) au point de paraître une nouveauté aux yeux de bien des gens, même catholiques ; et des droits secondaires (?) se sont substitués au droit éternel (?) qui, à cause de leur opposition, ne peut plus s’affirmer que difficilement (??). Revenons (???) au dogme substantiel, c’est-à-dire à la vérité (!!!), et, selon la parole imprescriptible, la vérité nous délivrera. »

L’on sait que c’est à Reims que se tint le premier et, sans doute, le dernier congrès ecclésiastique. L’occasion choisie fut le centenaire du baptême de Clovis[1].

Il fut précédé de divers autres congrès ou pèlerinages qui tous avaient, d’après le dire des démocrates chrétiens, la mission « de défendre la cause ». « La cause, disait le Peuple français, c’est l’organisation d’une nouvelle France, son éducation chrétienne, homme par homme[2] ; c’est l’application de tout un peuple.

  1. Voir aux Documents, N. XXX.
  2. Ces bons démocrates ne bavent jamais, quand ils parlent