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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/270

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tous : « Je suis l’apôtre et le prince de la fraternité universelle[1], ma mission est d’unir les hommes, d’unifier les peuples et de les combler des biens de la terre. Arrière le Christ, cet austère et sombre ennemi de l’homme ! La jouissance de tous les biens et de toutes les voluptés, voilà la loi suprême de l’humanité méconnue, outragée jusqu’à ce jour par les fourbes qui, sous le signe détestable de la croix, ont tyrannisé la terre. »


Il n’y a point à s’y tromper, les caractères du messie talmudique sont bien les caractères de l’antéchrist. C’est le même sinistre personnage qui est annoncé de part et d’autre[2] : un homme de race juive, devenu roi des juifs, concentrera dans son cœur, dans ses discours, dans ses œuvres, tout ce que la malice des siècles a pu opposer à Notre-Seigneur Jésus-Christ

  1. L’affranchissement de l’humanité et la fraternité universelle sont, on le sait, les deux mots de passe de la franc-maçonnerie.
  2. Une parole bien significative de Notre-Seigneur Jésus-Christ paraît favoriser cette opinion très accréditée que l’antéchrist serait bien le messie attendu et acclamé par les juifs : « Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas ; mais quand un autre viendra en son propre nom, vous le recevrez. » (Jean. V, 43.)