Aller au contenu

Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/277

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

déclarée dès le temps des Apôtres, entre la race de la Femme et la race ou la synagogue de Satan, guerre annoncée dès le commencement du monde par ces mots : « Je mettrai des inimitiés entre toi et la Femme, entre ta race et la sienne. » La Femme, c’est l’Église, mais c’est aussi Marie, Mère de Dieu. Et si l’Église peut dire dans son office que Marie seule a triomphé de toutes les hérésies, cunctas hæreses sola interemisti in universo mundo, quelle ne sera pas la puissance de son intervention en cette suprême bataille ?

Déjà, contre l’effort satanique que nous subissons aujourd’hui, cette intervention est manifeste.

Au moment où la Révolution allait entrer dans la phase actuelle, alors que se préparait la guerre d’Italie qui avait pour but la destruction du pouvoir temporel des Papes, et qui devait avoir pour conséquence l’abaissement de la France catholique, l’hégémonie de la Prusse protestante et le triomphe de la juiverie et de la maçonnerie, à ce moment-là même, à la fin de 1854, signum magnum apparuit in cælo, un grand signe parut dans le ciel de l’Église : une femme enveloppée du soleil,