Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/327

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l’incrédulité, aussi bien que pour la rendre » capable de reprendre sa marche en avant » dans l’accomplissement de sa mission divine. »

» Car il combat avec les seules armes que lui ont léguées Jésus-Christ et les Apôtres : « le bouclier de la foi, le glaive de la parole de Dieu », la pauvreté évangélique et l’abnégation.

» Il n’estime point qu’il soit inopportun de prêcher les grandes leçons de l’éternité à ces cœurs amollis par le bien-être et le sensualisme, à ces esprits que le rationalisme a déchristianisés.

» À l’exemple du Maître, il montre sans cesse l’enfer ouvert sous les pas du pécheur endurci ; à l’exemple de l’Apôtre, il fait trembler les petits et les grands en leur annonçant le jugement et la résurrection future.

» Il n’amoindrit pas la vérité et ne retient pas le verbe de Dieu, car il sait que la vérité délivre, et une intuition prophétique lui révèle que le monde ne peut être de nouveau sauvé que par les moyens qui l’ont arraché une première fois aux hontes et aux souillures du paganisme.