Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/78

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veulent être dans l’humanité comme une sorte de levain, pour faire de la société humaine, actuellement divisée en nations et en religions diverses, « une seule et solide fraternité, » — les Archives Israélites disent moins hypocritement : « Une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre l’Orient et l’Occident, qui doit se substituer à la double cité des Césars et des Papes » (XXV, p. 600-651. An. 1861)[1].

Tous les termes de cette définition méritent d’être pesés.

La race juive « Jérusalem » entend établir son règne sur le monde entier, « Orient et Occident », en asseyant sa souveraineté sur la ruine de toutes les autorités existantes, « Césars et Papes ». Toute puissance doit disparaître pour faire place à l’universelle domination de Juda, qui « se substituera » à tous les pouvoirs actuellement existants, aussi bien dans l’ordre spirituel que dans l’ordre temporel[2].

Ce ne sont point là de vains mots. Le plan s’exécute, grâce à l’action plus que séculaire.

  1. Voir aux Documents, N. VII.
  2. Voir aux Documents, N. VIII.