Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/83

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rons vaincu l’ennemi commun (le catholicisme), nous aurons jeté les fondements de cette grande fédération humaine à laquelle viendront s’associer les démocrates allemands et qui formera les États-Unis d’Europe. Vive Garibaldi… Vive la République universelle !… »

Lorsqu’en avril 1860, ce Garibaldi était allé, avec la connivence de l’Angleterre, faire une expédition en Sicile, il fut nommé grand-maître de la franc-maçonnerie italienne et reçut en cette qualité ses instructions. Il y était dit :

« Dis maintenant avec nous notre serment suprême :

« Je jure de n’avoir d’autre patrie que la patrie universelle.

» Je jure de combattre à outrance, toujours et partout, les bornes-frontières des nations, les bornes-frontières des champs, des maisons et des ateliers, et les bornes-frontières de la famille.

» Je jure de renverser, en y sacrifiant ma vie, la borne-frontière où les humanicides ont tracé avec du sang et de la boue le nom de Dieu[1]. »

  1. L’ennemie sociale, par M. Rosen, de race juive.