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on laisse environ entre elles une distance égale à celle d’une étampure. Rarement on met sept étampures. Le tiers ou le quart postérieur du fer ne doit pas en porter.

On étampe ainsi successivement tous ceux qui sont dans le feu, et avec le plus de vitesse possible pour que les derniers n’aient pas le temps de se refroidir. Ils sont percés immédiatement ; mais il n’y a pas d’inconvénient à attendre, parce que leur peu d’épaisseur permet de les percer à froid.

Description du fer. Le fer du bœuf consiste en une plaque en métal ayant évidemment la forme de la face inférieure de l’onglon à laquelle il doit être adapté. Il offre à considérer : la pince, la mamelle, le quartier et le talon.

La pince est la partie la plus antérieure de la plaque, c’est elle qui quelquefois porte la languette. La mamelle vient immédiatement après ; elle est située entre la pince et le quartier. Le quartier correspond à la partie la plus large du fer, c’est-à-dire vers les dernières étampures. Le talon est la partie la plus postérieure de la plaque et présente deux angles, l’un externe et l’autre interne. L’externe est plus prolongé en arrière que l’interne, par suite de l’obliquité que présente le talon.

Les faces, au nombre de deux, sont : la supérieure sur laquelle doit reposer le contour externe ou la paroi de la face inférieure de l’onglon ; l’autre inférieure portant les étampures et destinée à se poser sur le sol.

Les bords ou rives sont : l’externe convexe partant de la pince et allant au talon en suivant le contour extérieur de l’onglon ; l’interne droit ou légèrement concave va de la pince au talon ; il porte vers son milieu le pinçon et quel-