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le sol. Ces mêmes pieds peuvent encore, à défaut de support, être fixés à un anneau implanté dans la branche antérieure du travail à la hauteur du genou. Les pieds postérieurs se fixent à un poteau placé en arrière du travail et implanté dans le sol à une distance convenable. Au lieu d’un seul poteau il vaut mieux qu’il y en ait deux, éloignés l’un de l’autre d’un mètre environ et placés l’un devant l’autre dans le sens de la longueur du travail. Sur ces deux poteaux, repose horizontalement une pièce de bois percée de plusieurs trous destinés à recevoir la main de fer qui doit supporter les pieds. On a ainsi l’avantage de pouvoir à volonté avancer ou reculer cette main. Nous n’avons jamais entendu dire, ni lu sur aucun ouvrage, qu’on abattît le bœuf pour le ferrer.

Avantages et inconvénients de ces divers modes de
contention.


Tous ces divers moyens de contention présentent des avantages et des inconvénients que nous allons essayer de décrire.

I. Avantages. 1o Contention sans travail. Le premier avantage que nous ayons à signaler est celui de ferrer les animaux à l’écurie avec les moyens indiqués. D’abord, pas de déplacement pour les animaux, pas de temps perdu pour les conduire chez le maréchal, puis économie pour ce dernier, en ce sens qu’il n’a pas besoin de faire construire un travail (une plate-longe et deux cordes suffisent ; ce qu’on trouve chez presque tous les propriétaires). Nous avons vu qu’en fixant l’animal seul on avait plus de facilité pour ferrer les pieds placés du côté interne, que d’unir la paire au joug ; mais aussi, quand on les met au joug, on a