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entretenait sa confiance invincible dans la fécondité toujours renaissante de la pensée et de la vitalité française. Sans se replier sur elle-même, loin de là, « notre tradition intellectuelle et morale, écrivait-il à la veille de son passage à l’éternité, en mai 1916, garde d’immenses ressources, et c’est en elle que nous avons surtout à puiser les richesses accumulées par un long héritage de raison, de sagesse unie à l’enthousiasme et d’héroïque générosité. »
Maurice Blondel.