Page:Delboulle - Anacréon et les Poèmes anacréontiques, 1891.djvu/106

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- 90 - Dreffenc leurs aelles efbranlees En mille doucettes volées. Au furplus, un accouftrement De crefpe, mis fi proprement Que du travers de fa vefture Les flots de fa blanche charnure L’on entrevoye, et que les plis Monftrent fes membres accomplis. Il suffit, je la voy, c’eft elle : Et poffible eft que la cruelle, Par la peinture que je voy, Parlera doucement à moy. (Rémi Belleau) f EIS NEQTEPON BA0TAAON. (B. i6.) rpacps (xoi Ba9u)>)>ov o-jtw Tov IraTpov, w; g’.Saaxto. V. I. — Ce Bathylle fut célébré par Anacréon sur l’or- dre de Polycrate, si l’on en croit Elien qui loue le poète, au nom de la morale, de n’avoir été que le porte-paroles du tyran. Polycrate éleva dans Samos à ce beau garçon, comme dit M"* Dacier, une statue qui a été décrite en ces termes par Apulée : « Vel inde ante aram Bathylli statua a Polycrate tyranno dicata, qua nihil videor effectius co- gnovisse. Adolescens est visenda pulchritudine, crinibus fronte parili separatu per malas remulsis : pone aulem coma prolixior interlucentem cervicevi scapularum finibus