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Page:Delgado - Impressions de mes voyages aux Indes.djvu/43

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famille du jeune homme la considère comme un porte-malheur ; elle est donc destinée à rester avec sa famille, où elle doit faire les travaux les plus durs de la maison. Personne ne s’inquiète d’elle, s’imaginant que sa vie n’est tracée que dans le chemin du malheur. Par ignorance, elle se résigne à supporter toutes ces calamités pensant en elle-même que c’est justice faite.

C’est pour cette raison qu’aux Indes, on préfère les fils aux filles, surtout parmi le peuple qui est pauvre et dont les familles sont si nombreuses.

Depuis que les Anglais occupent les Indes, il y a une grande amélioration dans ces coutumes exagérées, aussi l’avancement du pays progresse chaque année.