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tueuse que la veille : nous avions tué en tout cinq cents « sandgrouses » que nous devins manger à Bikaner. Dans l’après-midi nous rentrâmes au palais, très entrain, en nous réjouissant de faire bonne chère et faire honneur à nos bons tireurs.

Le lendemain, avant notre départ définitif, j’allais rendre visite à S. A. La Maharani, elle me reçut très simplement et me fit visiter tous ses appartements qui sont également très bien organisés à l’Européenne, en même temps que très luxueux. Les terrasses sont vastes, c’est là où elle passe ses journées, avec les Dames de sa suite et ses enfants. C’est assez gai, car elles peuvent voir tout ce qui se passe au loin et la voûte du ciel toujours d’un bleu si pur, donne un reflet enchanteur sur toutes ces Dames jeunes et fraîches. Habillées très richement, avec des saris aux couleurs si variées et brillantes, elles sont parées d’admirables bijoux, d’une valeur inestimable.

C’est avec regret et émotion que nous fîmes nos adieux au Maharajah en le remerciant chaleureusement de sa grande et inoubliable hospitalité, pendant laquelle nous