il servait à une église paroissiale, comme l’attestent plusieurs notes ajoutées sur les fol. 98 vo, 100 vo, 102 et 103 vo.
Nous avons donc ici le missel de l’église de la Madeleine de Barbechat, et la façon dont le nom de Marie Madeleine est inscrit dans le calendrier (le mot MARIE en lettres capitales) prouve que le livre a été dès l’origine destiné à l’église de Barbechat.
Barbechat est aujourd’hui un simple village du département de la Loire-Inférieure, dont l’église est marquée sur la carte de Cassini au Nord-Est de Nantes, un peu au Midi de la Loire. C’était le siège d’un prieuré de Sainte-Radegonde, qui, dans les temps modernes, dépendait de l’abbaye de Saint-Sulpice de Rennes.
Sur deux pages du cahier réservé au texte des préfaces et du canon, on a ajouté en marge les noms de différents bienfaiteurs qui étaient particulièrement compris dans les intentions du célébrant. Voici quelques-uns de ces noms :
Sur le fol. 102 :
Matheus Halegrin. Bona filia, uxor ejus.
Relicta Laurencio li Bedeau.
Heredes de Barbechat.
Dame Aenor de La Riverie.
Sur le fol. 103 vo :
Rivallen archidiaconus.
Daniel cappellanus.
Herveus cappellanus.
Andreas Brito.
Andreas vicecomes.