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Kiel, 13 juillet.

Un thé amical sur le Frédéric.

C’est étrange, mais cette petite fête ne m’a pas amusé. J’étais si bien disposé depuis trois jours !

Les événements…

Un thé presque intime. Quelques officiers, pas trop, beaucoup d’étrangers, des étrangers intéressants, des dames, suffisamment de titres, une jolie réunion. Un peu morne, avec cela. J’étais préoccupé, je crois.

Très ennuyé d’abord de quelques vides. Ces deux Français de l’autre soir, j’aurais aimé les revoir. Plutôt j’aurais aimé qu’ils me revoient. Ils se sont excusés. Ils vont tous deux en Russie. L’un rejoint directement l’ambassade à Pétersbourg, l’autre doit être à Paris, le 14 Juillet, pour la cérémonie de leur fête nationale, et accompagner ensuite le Président Poincaré dans son voyage. Je ne crois pas que ces deux passants