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II


Gwen fut présentée au père de Dougual dans un kiosque de marbre rouge qui s’élevait sur la berge d’un petit lac fleuri de lotus roses.

Émue, un peu anxieuse, elle y entra en compagnie de son mari et vint s’incliner devant Ivor qui s’entretenait avec son inséparable Appadjy.

— Voici ma femme, dit Dougual.

Le comte tendit sa main et serra légèrement les doigts un peu frémissants qui s’y posaient.

— Soyez la bienvenue, dit-il avec une froideur polie qui fut le ton général de l’entrevue, assez courte, après laquelle Dougual prit congé, en emmenant sa femme.

Appadjy et le comte les suivirent des yeux un long moment, en silence. Puis M. de Penanscoët murmura, le front barré d’un pli profond :

— Je comprends qu’elle plaise furieusement