Avec un tendre regard vers Roselyne, l’Anglais riposta :
— Oh ! je ne renoncerai pas ! Nous verrons bien !
Roselyne soulevait ses paupières. Les beaux yeux couleur de l’onde apparurent, regardèrent Odon qui se penchait, anxieusement, puis se dérobèrent de nouveau sous leurs cils.
Mme de la Roche-Bayenne s’écria :
— Allons, c’est fini ! Une coupe de champagne, après cela, et vous serez tout à fait bien, chère mignonne.
Odon dit fermement :
— Ma cousine a besoin de repos. Il faut qu’elle se retire dans son appartement.
Des exclamations s’élevèrent :
— Par exemple !… Elle ne se fatiguera plus maintenant… Et puis c’est passé… Nous voulons admirer encore la reine des ondines, Montluzac…
— Désolé, mais la santé de ma cousine passe avant tout.
Roselyne se souleva, en disant avec un peu de hâte :
— Oui, j’ai besoin de me reposer. Je ne me sens pas bien encore.
Elle se leva, en s’appuyant au bras de M. de Montluzac. Celui-ci dit à mi-voix :