Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/131

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4) Page 6, vers 16.

....Xercès, confus de mes secours,
Ne me pardonne pas d’avoir sauvé ses jours !…

Mégabise, ainsi qu’Artaban, verse le mépris sur Xercès, en motivant sa haine fondée sur des injustices qui lui sont personnelles. L’indignation de Mégabise doit donc égaler celle d’Artaban, surtout en apprenant de ce dernier que Xercès n’attend le vertueux Arbace

Qu’afin de le bannir, ou pour l’assassiner.

Ils sont donc tous deux en quelque sorte autorisés à venger l’honneur du héros fidèle, en punissant le despote parjure. Si Artaban eût agi pour lui-même, il eût fait horreur. Après trente ans de vertus, il commet un premier crime pour son fils ; on le plaint. Rien de tout cela dans Crébillon, ni Lemierre, ni Métastase.


5) Page 10, vers 14.

Ce prince est un héros dont l’origine illustre
À l’éclat de sa gloire ajoute un nouveau lustre.

Artaban rend, ainsi que Mégabise, justice aux vertus