Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/55

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C’en est fait : oubliant un importun devoir,
Au gré de mes souhaits, mon fils ! je vais te voir,
Emporté loin de toi, confondre en ton délire,
Et tes vœux et les miens, et Mandane et l’empire !…
Ta désobéissance aux ordres de ton roi,
Ta fureur contre lui, ton amitié pour moi,
Ta gloire, tout te force à finir mon ouvrage.
Ta vertu m’alarmait ; ton amour m’encourage !…
Nicanor est dans Suze ; interrogé par moi,
Hélénus a gardé mon secret et sa foi.
Au temple du Soleil où m’attend Mégabise,
Hâtons-nous d’assembler les chefs de l’entreprise.
Allons, d’un même coup, affranchir mon pays,
Punir ses oppresseurs et couronner mon fils.

(Il sort par le fond à droite, du côté de l’appartement du roi.)
fin du second acte.