Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ARTABAN.

Tu me suivras !… Arbace !… en ce moment d’horreur,
Ne me résiste plus… redoute ma fureur.
Viens, viens !

ARBACE, haut.

Viens, viens ! À moi, soldats !

ARTABAN.

Viens, viens ! À moi, soldats ! Que fais-tu, fils barbare ?

ARBACE.

Mon devoir.

ARTABAN.

Mon devoir. Fuis ta honte et ta mort qu’on prépare !
Suis-moi : viens !… si tu dis un seul mot, tu te perds !

ARBACE, plus haut.

Soldats ! accourez tous et rendez-moi mes fers ! (20

ARTABAN, l’entraînant.

Ils n’obéiront point à ce cri téméraire.

(Les gardes rentrent des deux côtés du théâtre.)
ARBACE, bas à son père.

On vient !… silence !