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Page:Delrieu - De la non-délivrance chez la vache au double point de vue de la pathologie et de la jurisprudence commerciale.djvu/10

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CHORION.

Le chorion représente un sac parfaitement clos, dont la forme générale rappelle celle de la matrice. Comme celle-ci, elle présente un corps et deux cornes qui sont inégales ; celle dans laquelle s’est développé le fœtus est la plus grande. Sa surface interne est en rapport, en partie avec l’amnios, en partie avec l’allantoïde ; celle-ci la tapisse seule dans les prolongements qui forment les cornes. L’adhérence de ces membranes se fait au moyen d’un tissu cellulaire extrêmement lâche, glutineux et lamelleux. Cette face soutient les nombreuses ramifications vasculaires par lesquelles se termine l’extrémité utérine du cordon ombilical. L’externe est en contact avec la muqueuse utérine ; leur adhérence est empêchée par une humeur visqueuse qui lubrifie les deux surfaces en rapport. Elle est hérissée, de distance en distance, de petites masses rougeâtres qui l’unissent à la matrice ; ce sont les placentas.

ALLANTOÏDE.

L’allantoïde, membrane séreuse beaucoup plus fine que le chorion, est, chez les ruminants, l’unique prolongement de l’ouraque. Elle commence au point où l’amnios abandonne le cordon ombilical. À son origine, elle se présente