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Quelque lutteur de cirque au poil brun, aux bras forts,
Qui pût dans ses ardeurs ployer son frêle corps,
À ce bel amoureux, qui, d’un langage tendre,
La faisait voyager dans le pays de Tendre,
Au poëte rêveur, au chercheur d’idéal,
Qui, pour sa déité, dressait un piédestal.
Sous ces longs cils baissés, sous ce charmant sourire,
Couvait le monstrueux désir de l’hétaïre,
Dans ce corps délicat, si frais, si pur de ton.
Rampait une âme vile, une âme de goton.