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XIV


Les viveurs étaient las près des coupes vidées.
Sur de riches coussins, mollement accoudées,
De splendides beautés aux languissants regards,
La gorge demi-nue et les cheveux épars,
Rallumaient les désirs par leurs poses lascives.
L’ivresse avait pâli la face des convives.
Et ces fils de vingt ans, déjà vieux débauchés,
Semblaient de verts épis par l’ouragan fauchés.
Ce n’était point l’orgie à la verve stridente,
Que Balzac décrivit d’une plume mordante,