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Le rossignol chantait l’amour au fond des bois,
Et la nature en fleur avec ses mille voix.
Vers les cieux azurés soupirant son poëme,
Leur disait : Aimez-vous ! c’est le temps où tout aime.


IX


Les ombres descendaient, quand le rêve avait lui.
Le passé de Framès se dressait devant lui.
— « Mes soleils sont éteints et ma nuit est épaisse. »
Disait-il, « qu’ai-je fait de ma sainte jeunesse ?
« J’ai traîné ma vertu, ce céleste manteau,
« Comme on traîne un haillon dans l’égout du ruisseau.