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Page:Delvau - Dictionnaire érotique moderne, 2e édition, 1874.djvu/354

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PETIT FRÈRE

au siècle dernier, aux portes de Paris, les grands seigneurs et les gros financiers : personne n’y baisait qu’eux, et ils y baisaient le plus de filles qu’ils pouvaient.

Mener des fenmes de nom
À sa petite maison,
Voilà les belles manières.

Collé.

Petite oie (La). Le travail — attrayant — qui précède le coït ; pelotage des couilles de l’homme par la femme, gamahuchage de la femme par l’homme, etc., etc. La petite oie est moins indigeste — pour la pine — que la grande oie : il y a des gens qui s’en contentent — de peur de vérole.

Or, n’est-il pas certain que l’homme qui triche et ceux qui, comme nous, jouissent des plaisirs de la petite oie, ne font rien de plus que ces moines, que ces religieuses, que tout ce qui vit dans le célibat ? Ceux-ci conservent dans leurs reins, en pure perte, une semence que les premiers répandent en pure perte.(Thérèse philosophe.)

Elle avait déjà laissé prendre la petite oie à un homme qui la cajolait.Tallemant des Réaux.

Et il fut maître de ce que nous appelons en France la petite oie.(La France galante.)

La petite oie, enfin ce qu’on appelle
En bon français les préludes d’amour.

La Fontaine.

Je ne vis pas dessous la soie
Jambes, cuisses et la petite oie

Théophile.

Petit frère (Le). Le membre viril — pour qui toutes les femmes sont des sœurs (en Jésus-Christ) avec lesquelles on est heureux de commettre des incestes.

Chez la marié, au matin,
        Une prudente mère