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Page:Delvau - Dictionnaire érotique moderne, 2e édition, 1874.djvu/406

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SOUS LE LINGE

Tout aussitôt sur son lit il la couche,
                   Sonne au bouton !
La reine alors déchargeant dans sa bouche,
                   Dit que c’est bon !

(La Gastibelzade.)

Sonner son fils. Se branler. — L’expression, très juste comme image, a été trouvée par une dame, Mme Octave, actrice du Vaudeville.

On dit encore : Agacer le sous-préfet, Se balancer le Chinois, Crier Vive l’Empereur, Se donner une Saragosse, Se polir la colonne, Épouser la veuve Poignet, Se coller une douce.

Sottises (Faire des). Peloter une femme, quand on est homme ; patiner un homme, quand on est femme ; copuler.

Enfin, finalement, a’ vous été contente ? — Oui. — Il n’a pas fait d’ sottises ! — Si tu veux…H. Monnier.

Soulager (Se). Dépenser son sperme en baisant une femme, ou en se masturbant, — ce qui allège d’autant les rognons.

Pauvre chat ! Eh bien, tu vas te soulager, mon chéri, je te le promets.Lemercier de Neuville.

Soupe et le bœuf (La) ou le bouilli. L’ordinaire conjugal : — les mêmes bonjours, les mêmes bonsoirs, les mêmes coups tirés par le même homme, — avec la même femme.

Parce qu’enfin, voyez-vous, du nectar et de l’ambroisie, c’est toujours la même chose que de l’ambroisie et du nectar. Junon, Flore, etc…, tout ça est bel et bon ; mais c’est toujours la soupe et le bouilli ; tandis qu’il y a là-bas, chez la papa Desnoyers, des brunettes, et de la piquette qui nous ravigoteront.Émile Debraux.

Sous le linge. À nu, sans chemise.

Je suis pourtant curieuse de voir comme elle est sous le linge.La Popelinière.