Gérard de Nerval avait imaginé alors, pour le tableau suivant, le même décor que celui qui représentait le Château de Beauté ; seulement, ce château eût été en ruine — le spectre de sa splendeur — pour donner raison aux dernières paroles de Satan… « Mais, disait Gérard de sa voix lente et douce, cela eût coûté quelques centaines de francs, et, malgré le bon effet que ce décor eût produit, je comprends que Marc Fournier ne l’ait pas commandé à Devoir. J’ai dû m’en passer, quoique j’y tinsse beaucoup, et le septième tableau a représenté une forêt qui servait déjà depuis longtemps à la Porte-Saint-Martin, la forêt de Robert-Macaire, je crois. Le public ne s’en est pas plaint, c’est le principal. Mais je regrette mon château en ruine, et si j’avais eu l’argent nécessaire, vous l’auriez vu ce soir à sa place naturelle… »
Gérard de Nerval se révèle dans ce petit détail intime, à ce qu’il me semble, et je ne me pardonnerais pas de l’avoir négligé.