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le livre de désir

terez un conte qu’inventait peut-être Jean de ses premières voluptés. Si je n’étais qu’un simple Italien, épris de la vie facile et d’un large plaisir, sans doute verrais-je en tant de précautions, la seule timidité d’un enfant venu du Nord, qui ne se fie point encore à la beauté de nos nuits et qu’il s’agit de déniaiser. Mais Jean me fait souvenir de l’amoureuse chanson : « La mer est calme, la nuit est belle ! Quel plaisir de déjeuner sur la barque. » Il avait rencontré une loge ouverte, Dorietta sur les vents, le plaisir et l’inconnu…

Un Hollandais, le pasteur Colerus raconte que Spinoza, étant jeune, ne put épouser Mlle van den Ende qui savait le latin et la musique, parce qu’un étudiant hambourgeois lui offrit un rang de perles et qu’elle le lui pré-