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Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/122

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tout de la puissance d’attraction des États-Unis comme foyer de production, de consommation et d’épargne. Le trafic entre l’Extrême-Orient et les ports pacifiques de l’Amérique tend à prendre la prééminence sur le trafic entre l’Extrême-Orient et les ports de l’Europe. Le Pacifique, longtemps considéré comme un océan de confins et d’antipodes, devient l’un des carrefours du monde les plus fréquentés. Les lignes régulières s’y multiplient. Qu’il suffise de considérer les relations établies au milieu de 1919 entre Singapore ou Hong-Kong et l’Amérique. Entre Singapore et les États-Unis, on comptait la ligne du Japon à New-York par Singapore, Calcutta, Colombo, Durban, Le Cap (Nippon Yusen Kaisha, mensuelle) ; la ligne de Singapore à Seattle (Océan Transport, mensuelle) ; la ligne de Singapore à San-Francisco (Toyo Kisen Kaisha, toutes les trois semaines) ; la ligne de San-Francisco à Calcutta par Manille et Singapore (Pacific Mail S. S. Co) ; la ligne de Singapore à Seattle et Tacoma (Osaka Shosen Kaisha). Les relations de Hong-Kong avec l’Amérique sont encore mieux desservies par trois lignes japonaises, une ligne anglaise, deux lignes améri-