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DU MOYEN-ÂGE

Les armoiries figurent à leur début, dans le type chevaleresque, se posant d’abord sur l’écu, envahissant bientôt après le harnais du cavalier et le harnachement du cheval.

Il ressort encore de l’étude des sceaux qu’on ne doit pas accepter sans restriction l’opinion qui consiste à faire engendrer les premières pièces héraldiques par l’armature du bouclier, ni oublier que les réductions successives apportées à la dimension de l’écu tenaient surtout au perfectionnement de l’habillement défensif.

Le type héraldique, cette représentation dans laquelle l’écu occupe la principale place sur le champ du sceau, se montre dès 1193.

Les premiers accessoires décoratifs de l’écu datent de 1271.

On voit déjà des sortes de supports au déclin du XIIIe siècle ; les vrais supports héraldiques paraissent seulement vers 1344 au moment où la mode vint de pencher les écus.

On trouve des cimiers sur quelques sceaux de la fin du XIIe siècle, toutefois leur usage ne devient général que cent ans après. Alors, qu’ils soient simples ou composés, ils répètent quelquefois les armoiries héréditaires.

Un des plus anciens volets date de 1322. Il est des types où le volet reproduit les armes du personnage.

Il s’est produit, indépendamment de la forme triangulaire, diverses autres formes d’écu, y com-