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À SON ALTESSE ROYALE
LE DUC D’ANGOULÊME,
SUR
LA PACIFICATION DE L’ESPAGNE
ET SUR SON RETOUR.

 
Tire le glaive, ô France !
Louvre, réjouis-toi !
Rompez un long silence,
Clairons de Fontenoi !


Un soldat est tombé du char de la Victoire ;
Il est vide : quel roi doit y placer la gloire ?
Quelle main guidera ses coursiers dangereux ?
Ou de la Germanie en phalanges féconde,
Ou des champs que la Seine argenté de son onde,
Quel prince excitera leurs flancs encor poudreux ?