Page:Denon - Point de lendemain.djvu/18

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nus » (voir p. 3) demande un commentaire discret.

En mars 1777, lorsque Dorat fit paraître le premier numéro des Mélanges, la France se fatiguait d’espérer la fécondité de l’union du Dauphin, devenu le Roi, avec la fille de Marie-Thérèse. Depuis sept ans, à propos de cette question vitale dans ses mœurs monarchiques, la nation avait passé par l’étonnement, l’impatience, l’inquiétude, et en était venue à une sorte d’irritation. Les imaginations affolées tournaient autour de l’oreiller royal, anxieuses de ce qui pouvait s’y passer. Dorat, bon Français, en dédiant à la Reine le Journal des Dames, voulut aussi faire montre de sa ferveur dynastique, et imagina cette allégorie parlante d’un tourtereau et de