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je ne l’aimai plus. J’y réussis et lui tournai la tête : c’est ce que je demandais. Elle était amie de Madame de T*** qui me lorgnait depuis quelque temps, et semblait avoir de grands desseins sur ma personne. Elle y mettait de la suite, se trouvait partout où j’étais, et menaçait de m’aimer à la folie, sans cependant que cela prît sur sa dignité et sur son goût pour les décences ; car, comme on le verra, elle y était scrupuleusement attachée.
Un jour que j’allais attendre la Comtesse dans sa loge à l’Opéra, j’arrivai de si bonne heure, que j’en avais honte : on n’avait pas commencé. À peine entrais-je, je m’entends appeler de la loge d’à côté. N’était-ce pas encore la décente Madame de T*** ! Quoi ! déjà, me dit-on, quel désœu-