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ait laissé quelques nuages. — Que faut-il donc pour vous rassurer ? — Vous le pouvez. — Eh ! comment ? — Vous ne devinez pas ? — Mais je souhaite d’être éclaircie. — J’ai besoin d’être sûr que vous me pardonniez. — Pour cela, que faut-il ? — M’accorder franchement, à l’heure même, ce baiser surpris tantôt par le hasard, et qui a paru vous effaroucher. — Que ne parliez-vous : je le veux bien ; vous seriez trop fier, si je le refusais. Votre amour-propre vous ferait croire que je vous crains. On voulut prévenir mes illusions ; j’eus le baiser.
Il en est des baisers comme des confidences, ils s’attirent, ils s’accélèrent, ils s’échauffent les uns par les autres. En effet, le premier ne fut pas plutôt donné, qu’un second le suivit, puis un