Page:Denon - Point de lendemain.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ville. Le Marquis m’offrit sa chaise ; je l’acceptai. Tout allait à merveille, et nous étions tous contents. Je voulais cependant voir encore Madame de T*** ; c’était une jouissance que je ne pouvais me refuser. Mon impatience était partagée par mon ami, qui ne concevait rien à ce sommeil, et qui était bien loin d’en pénétrer la cause. Il me dit en sortant de chez M. de T*** : Cela n’est-il pas admirable ? Quand on lui aurait communiqué ses répliques, aurait-il pu mieux dire ? Au vrai, c’est un fort galant homme, et, tout bien considéré, je suis très aise de ce raccommodement. Cela fera une bonne maison, et tu conviendras que, pour en faire les honneurs, il ne pouvait mieux choisir que sa femme. (Personne n’était plus que moi pénétré de cette vérité.) Quelque plaisant que cela soit,