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Elle se présenta, suivant Balzac, en 1812, ensuite d’un dîner chez le prince Lebrun, où la conversation avait dérivé sur « le chapitre intarissable des ruses féminines. » L’aventure personnelle qui fait le sujet de Point de lendemain pouvait s’y placer agréablement ; Denon la raconta — il racontait très-bien — et donna ensuite à réimprimer son conte, anonyme, mais avec son chiffre, mais revu et corrigé, pour en faire don aux convives des deux sexes qu’il avait tenus sous le charme de son récit[1].

  1. Point de lendemain, conte ; Paris, P. Didot l’aîné, 1812, in-18 de 54 p. papier vélin. On croit que l’édition fut tirée à 25 ou 30 exemplaires. Il en existe un sur peau de vélin. C’est M. Gallien qui a remarqué sur l’exemplaire de dépôt, à la Bibliothèque nationale, qu’au dessous de l’épigraphe du titre : « La lettre tue, et l’esprit vivifie, » se trouve un monogramme formé des initiales des noms de l’auteur V. D. (Vivant Denon).